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Investissements : les pas de géant de l’Etat en matière d’infrastructures routières et des services de transport

Le Plan Sénégal Émergent (PSE) a accéléré la transformation du pays avec la réalisation d’un réseau dense d’infrastructures de connectivité. L’État du Sénégal a consenti d’énormes investissements pour ainsi assurer la mobilité des personnes et des biens, dans une dynamique d’aménagement et de développement plus équilibré du territoire et de renforcement des relations d’échanges et des transactions économiques.

Selon les estimations contenues dans le document de loi de finance rectificative (LFR) l’État du Senegal a réalisé, entre autres : – 2526 km de routes, soit 252,6 km par an, ce qui fait quasiment un doublement du linéaire par rapport aux 12 années précédentes (sur la période 2000-2011, ce sont 1578 km de routes qui ont été construites, soit 131,5 km de routes par an) ; – 6673 km de pistes de désenclavement, soit 667,3 km/an, contre 416,6 km/an la moyenne annuelle des 12 années antérieures ; – 189 km d’autoroutes qui ont été construites alors que jusqu’ici le Sénégal ne disposait que de 32 km d’autoroutes ; – 20 ponts en 10 ans (2012-2021) contre 11 ponts en 12 ans (de 2000 à 2011). Parmi ces ponts, le plus symbolique est incontestablement celui de Farafénié, qui relie le Sénégal à la Gambie, inauguré le 21 janvier 2021, après 40 années d’attente, et qui assure aujourd’hui la continuité du territoire vers toute la région Sud et met désormais la région naturelle de la Casamance (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) à moins de huit heures de route de Dakar, contre plus de douze heures auparavant.

La mise en œuvre de programmes de développement d’infrastructures routières a permis de développer un réseau routier et autoroutier plus dense, permettant un maillage et un développement plus équilibré du territoire, afin de favoriser l’émergence de nouveaux pôles de développement.

L’État a également investi dans le développement de systèmes de transport collectif modernes avec deux projets emblématiques : le Train express régional (TER) et le Bus Rapid Transit (BRT). Le TER Dakar-Diamniadio, qui a transporté près de 17 millions de voyageurs pour sa première année d’exploitation, permet des gains de temps, le confort et la fiabilité dans les déplacements, en plus de réduire fortement la congestion dans le secteur des transports.

Comme le TER, le projet de ligne pilote de BRT s’inscrit dans une stratégie ambitieuse et globale d’amélioration de la mobilité urbaine durable à Dakar, à travers le transport de masse moderne. Il permettra de desservir toutes les localités entre le département 15 de Guédiawaye et le Centre-ville avec un temps de parcours en 45 minutes (contre au moins 90 minutes actuellement) dans des conditions de confort, de sécurité et de régularité substantiellement améliorées, avec la possibilité de transporter 300 000 voyageurs par jour.

La relance du transport ferroviaire est engagée avec la réhabilitation de l’axe Dakar-Tambacounda et des villes de l’intérieur pour permettre une reprise des activités économiques des villes et terroirs des régions intérieures desservies et offrir de nouvelles opportunités de renforcement des échanges, notamment avec le Mali, un de nos principaux partenaires commerciaux. Le développement de l’axe Tambacounda Dakar reste un enjeu dans le cadre de la relance du transport ferroviaire.

Ce vaste programme de maillage du territoire et d’amélioration de la mobilité, basé sur une approche multimodale, permet de changer fondamentalement de paradigme pour offrir aux populations des moyens de transport de masse plus modernes, plus sécurisés et garants de conditions optimales de productivité. Il permet aussi de lutter efficacement contre les embouteillages, les pollutions et de faciliter la mobilité.

Les investissements dans les infrastructures portuaires traduisent une forte option de développer le transport maritime avec des ports modernes aux meilleurs standards. Ainsi, les efforts de l’État, couplés à ceux du secteur privé, ont permis de démarrer les travaux de construction du port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou et du Port du Futur à Ndayane pour décongestionner le port de Dakar et créer de nouvelles plateformes modernes pour des échanges renforcés dans le secteur du transport maritime. L’ambition de l’État est de consolider la position économique et stratégique du Sénégal dans l’espace régional avec notamment un développement des échanges entre pays dans la sous-région, de la CEDEAO et du reste du monde.

S’agissant du transport aérien, notre pays poursuit sa stratégie de développement d’un hub aérien de référence. Après la mise en service de l’Aéroport Blaise Diagne de Diass en 2017 et la création d’une compagnie aérienne nationale pour relancer la destination Sénégal (Air Sénégal SA), avec une flotte moderne composée d’avions de dernière génération (2 A330 neo, 2 ATR72-600). Il est prévu d’atteindre 3 millions de passagers d’ici 2024. Notre pays a également engagé un programme de rénovation ou de reconstruction de 12 aérodromes régionaux. La première phase concerne les aéroports de Saint-Louis, Matam, Kolda, Ziguinchor, Cap-Skirring, Linguère et Thiès. Ce programme facilitera la desserte des lignes intérieures. Il est accompagné de la construction d’un centre de maintenance aéronautique en cours, de l’ouverture d’une Académie de formation aux métiers de l’avion civile avec l’acquisition de dix-sept aéronefs d’instruction et la formation des premières cohortes d’élèves pilotes, pour valoriser les compétences dans le secteur.

Mais c’est dans le secteur de l’énergie que le PSE a enregistré l’une de ses plus belles réussites : les 950 heures de temps moyen de coupure d’électricité de 2011 sont passées à 26 heures en 2022. Ceci du fait que la puissance électrique installée a triplé, passant de 573 MW en 2012 à 1 814,14 MW en 2022, favorisant ainsi l’amélioration de l’accès et de la qualité de l’électricité en zones urbaine et rurale. Tandis qu’en zone rurale, ce sont 2 202 nouveaux villages qui ont été électrifiés, soit une moyenne annuelle de 440 villages électrifiés contre 84 villages sur la période antérieure, c’est-à- dire qu’il a été réalisé 5 fois plus de villages électrifiés par an. En fait, le développement et la restructuration du réseau électrique ont permis d’atteindre un taux d’électrification de 80% au niveau national et de faire passer le taux d’électrification rurale en moyenne de 27% en 2012 à 59,9% en 2022.

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