Sommet de l’OCI sur la situation à Gaza : le Sénégal plaide en faveur d’une trêve humanitaire immédiate et durable sur la bande de Gaza
Le président de la République du Sénégal, président du comité des Nations-Unies pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a pris part samedi, à Ryad, au sommet de l'organisation de la conférence islamique (OCI) sur la situation à Gaza. Le Chef de l'État, Macky Sall a réitéré la position du Sénégal qui appelle à la désescalade et au respect du droit international humanitaire et soutient une trêve humanitaire immédiate et durable et l'accès sans entrave de l'aide dans la bande de Gaza.

Le Président Macky Sall attire d’emblée l’attention des pays arabes et musulmans, membres de l’OCI, sur la situation qui prévaut sur la bande de Gaza. « Les morts par milliers, les blessés, les réfugiés, personnes déplacées et en détresse, les destructions massives en disent long sur la tragédie insoutenable qui frappe à nouveau le peuple palestinien », déclare-t-il.
Macky Sall de signaler que « dès la reprise des hostilités, le Sénégal a réitéré son rejet de la violence sous toutes ses formes et appelé à la retenue et à la désescalade. La guerre est une impasse. Elle ne peut être une solution au conflit Israélo-palestinien. »
Pour Macky Sall et le peuple sénégalais, « seul un règlement pacifique consacrant l’existence des deux États conformément aux résolutions pertinentes des Nations-Unies, apportera une paix juste et durable aux peuple palestinien et israélien ».
« En sa qualité de président du comité des Nations-Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, le Sénégal réitère son appel à la désescalade et au respect du droit international humanitaire », rappelle le Président Sall. Qui appelle à la mise en place d’un fonds de solidarité en faveur de la population palestinienne et de la reconstruction de gaza. De même, le président Macky Sall attire l’attention du sommet sur l’importance de demander l’application sans délai de la résolution de l’assemblée générale des Nations unies du 27 octobre 2000 que la majorité écrasante de nos pays ont soutenu pour une trêve humanitaire immédiate et durable et l’accès sans entrave de l’aide dans la bande de Gaza »
« En outre, nous devons poursuivre nos efforts auprès du conseil de sécurité pour qu’il œuvre au plus vite à l’arrêt des hostilités afin d’éviter un embrasement de la région. Il est urgent d’agir. Chaque jour qui passe est une tragédie de plus et une menace de plus à la paix et la sécurité internationale, prévient-il.