Scrutin du 24 mars : les assurances de la DGE
Le Sénégal s’achemine vers la tenue de l'élection présidentielle le 24 mars 2024, en dépit des craintes diverses. Alors qu'une frange de l'opposition craint des fraudes. Mais la direction générale des élections (DGE) a rassuré sur la bonne organisation du scrutin.

La Direction générale des élections fait face au défi de l’organisation et de la transparence de l’élection présidentielle qui cristallise aujourd’hui toutes les attentions. Tout est fin prêt pour permettre aux citoyens de choisir leur prochain président de la République, si l’on en croit la DGE.
« Qui dit élection, dit matériel électoral. Tout ce qu’on peut dire, c’est que tous les 46 départements ont reçu leur matériel électoral mais également la diaspora a réceptionné son lot. Tout ce qui permettra d’organiser une élection transparente et un bon scrutin est fin prêt », a indiqué Birame Sène.
Selon le directeur de la formation et de la communication de la DGE, tout le nécessaire a été fait pour une bonne organisation de l’élection.
Des menaces pesaient en fin de semaine dernière sur la tenue du scrutin avec les requêtes en annulation des décrets régissant l’organisation de l’élection présidentielle du 24 mars, introduites par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et ses alliés. Des requêtes que la Cour suprême a jugé irrecevables.
Dans leur requête, les concernés visaient le décret 2024-690 du 6 mars 2024 fixant la date de la prochaine élection présidentielle, le décret 2024-691 du 6 mars 2024 portant convocation du corps électoral et le décret 2024-704 du 7 mars 2024 fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain.
Ils ont estimé que les décrets susvisés, ‘’méritent amplement annulation parce que violant l’article LO 137 du code électoral qui dispose que les électeurs sont convoqués par décret publié au moins quatre-vingt jours avant le premier tour du scrutin”.