Ousmane Sonko devant la Chambre criminelle ce mardi 16 mai : les mises en gardes de la plateforme F24 (DOCUMENT)
La plateforme F24 regroupant des partis d’opposition et mouvements citoyens s’est prononcé sur la situation qui prévaut à la veille du procès pour viol entre le leader de Pastef Ousmane Sonko et Adji Sarr. Ci-dessous l’intégralité du communiqué de presse de la plateforme rendu public ce lundi 15 Mai 2023.
COMM
UNIQUE DE PRESSE
NON A L’UTILISATION DE LA JUSTICE A DES FINS POLITICIENNES
Le 16 mai 2023 Monsieur Ousmane SONKO Président du Parti PASTEF est convoqué devant la chambre criminelle suscitant craintes et interrogations quant aux conséquences probables sur la stabilité sociale et la paix civile dans notre cher pays. Considérant que la Jus(ce est un pilier fondamental de l’Etat de droit et qu’en démocratie, les citoyens doivent dans le fond comme dans la forme avoir une bonne perception de son fonctionnement, F24 appelle les autorités judiciaires et politiques à faire preuve de sérénité, de retenue et d’équité dans leurs décisions et actes à poser dans les heures, jours et semaines à venir.F24 regre8e que M. Ousmane SONKO soit poursuivi simultanément dans plusieurs dossiers marqués par une accéléra(on des procédures et même une viola(on des délais d’appel, droit qu’il tient de la loi.F24 rappelle que le pouvoir du Président Macky SALL a déjà réussi à éliminer deux candidats à la présidentielle à la suite de procédures judiciaires inéquitables et n’acceptera pas qu’un troisième candidat vienne rallonger la liste. Aussi, conformément aux dispositions de sa charte, la Plateforme apporte son soutien indéfectible au leader du Parti PASTEF et rejette tout artifice juridico politique tendant à entraver sa participation à l’élection présidentielle de 2024. Dans ce contexte où la tenue d’un procès à fort relent poli(que menace de créer des tensions préjudiciables à l’activité économique et sociale, la Plateforme des Forces vives F 24 :
– Demande aux Forces de l’ordre de cesser d’assiéger sans mandat le quartier de Ousmane SONKO, de se garder d’exercer des violences sur sa personne et ses accompagnants et de lui garantir la sécurité à laquelle il a droit lors de son déplacement vers le Tribunal.
– Rappelle aux autorités exécutives et judiciaires qu’il leur revient de ne pas mettre en péril la stabilité du pays et, pour ce faire, de donner au justiciable Ousmane SONKO les garanties nécessaires à la fois à la préservation de son intégrité physique et au respect de ses droits à un procès équitable. Ce qui, jusqu’à présent, a fait manifestement défaut.
– Exige un traitement juste et équitable dans le dossier opposant Mme Adji SARR à Monsieur Ousmane SONKO dont la présence en chambre criminelle n’est pas sans susciter interrogations, désapprobation et suspicion de la part de nombreux juristes et citoyens.
Le Comité Exécutif