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Sonko interpellé puis cheminé à Dakar : « Nous sommes dans un État de droit » (ministre de l’intérieur)

La caravane de la paix initiée par le leader du parti Pastef/Les Patriotes a causé beaucoup de dégâts collatéraux avec une perte en vie mort humaine, ceci rien que pour la première étape de campagne. Une situation inacceptable dans un État de droit selon le ministre de l’intérieur qui a clairement assumé la décision d’acheminer Ousmane Sonko à son domicile à la Cité Keur Gorgui.

« La responsabilité de l’État étant engagé dans tout ce qui est garantie de l’ordre public, nous ne pouvons pas laisser des personnes, pour quelques raisons que ce soit ou l’expression de quelques opinions que ce soit, faire des rassemblements sans pour autant que les règles minimales d’encadrement soient respectées », a réagi Antoine Félix Diom par liaison téléphonique sur la chaîne nationale.

Auparavant, la tutelle avait déjà informé à travers un communiqué des préalables à faire avant de tenir des rassemblements qui sur la voie publique. En effet, le ministère de l’intérieur avait notamment insisté sur l’obligation de déclaration préalable, conformément à l’article 96 du code pénal pour tous les organisateurs de cortèges, défilés, caravanes, rassemblements de personnes et, d’une manière générale, toute manifestation sur la voie publique.

Pour rappel, le président du parti Pastef a été arrêté ce dimanche 28 mai par les éléments de la gendarmerie nationale avant d’être conduit à Dakar par le GIGN.

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