Le collectif des avocats de l’État du Sénégal solde ses comptes avec Ousmane SONKO

Le pool d’avocats de l’État du Sénégal a fait face à la presse hier jeudi pour « chercher d’abord à informer l’opinion nationale et internationale sur des faits qui font l’actualité judiciaire au Sénégal et de mettre à nue une campagne internationale de dénigrement de l’État du Sénégal, de son système démocratique et de ses institutions par des individus qui se sont mis en marge de la légalité ». L’occasion a été saisie par les robes noires les faits qui ont entrainé l’opposant Ousmane SONKO dans un bras de fer judiciaire contre l’État du Sénégal.
Les avocats de l’État du Sénégal se sont attelés à une séance d’explications et ont tenté de redorer l’image du Sénégal dont le système démocratique et les institutions ont été dénigrés par des « individus qui se sont mis en marge de la légalité ». Non sans enfoncer l’opposant Ousmane Sonko, actuellement incarcéré pour, entre autres délits et crimes, appel à l’insurrection.
« Dpuis Mars 2021, et notamment l’ouverture d’une information judiciaire pour crime ed viol sur plainte d’une masseuse, Monsieur Ousmane Sonko s’est singularisé par des discours violents, des appels incessants à la haine, à la désobéissance civile, à l’insurrection, à l’irrespect des institutions et à leur renversement par des procédés non démocratiques », constate le pool d’avocats.
À titre d’exemples, les avocats de l’État rappellent certaines déclarations du leader l’ex parti Pastef qui sonnent comme une déclaration de guerre contre l’autorité de l’État.
« Nous ne sommes plus au temps des révoltes de salon, comme je l’ai dit, notre moment de vérité est arrivé, celui des véritables gladiateurs. Le combat s’annonce mortel, le mot n’est pas de trop, c’est le prix qu’il faut payer aujourd’hui », déclarait Ousmane SONKO lors d’une conférence de presse.
Mieux, rappellent toujours les robes noires, « dans un meeting tenu aux Parcelles Assainies, le 14 Mars 2023, il demande aux jeunes de prendre les armes et d’être prêts à se battre pour déloger du palais le Président de la République et le traîner dehors comme c’était le cas pour Samuel Do. »
Dans la foulée, les défenseurs des intérêts de l’État du Sénégal les appels à la violence de l’opposant qui « a appelé à défoncer les domiciles des autorités étatiques lors des manifestations en promettant que les agresseurs allaient y trouver des milliards. »