Actualités

Rentrée des classes : Les fournitures scolaires, un casse-tête pour les parents

Quelques jours après la rentrée des classes, des parents d’élèves continuent d’affluer vers les librairies, marchés et vendeurs de livres parterre. Les prix des fournitures scolaires sont jugés excessifs et du côté des vendeurs, ils considèrent que les prix sont abordables. Ils proposent aussi des échanges de livres afin de réduire le coût… 

Au marché Sandaga, l’atmosphère est au rythme actuel. Cahiers, stylos, crayons, sacs et autres accessoires scolaires remplissent des étals mais l’affluence n’est pas trop au rendez-vous chez leurs vendeurs. Plus de de cinq jours après la rentrée scolaire, quelques rares clients sont sur place. Venu acheter des fournitures scolaires pour ses enfants, un père de famille n’en revient pas. A l’en croire, rien n’est accessible. « J’ai dépensé 55000 francs pour les fournitures. Il reste ses chaussures, des sacs, gourde entre autres. La rentrée est très difficile à gérer. Vous voyez, pour satisfaire mon enfant il faut débourser une somme de 100.000 francs. C’est dur, regrettable et fatigant »se désole Assane Ndiaye

 

Après avoir farfouillé dans la friperie, une dame, qui dirige sa fille, portant un sac à dos, s’empresse de trouver une voie de sortie. Dégoulinante de sueur, mais munie de ses emplettes, elle nous confie que la rentrée se prépare dans un contexte « très difficile » « Je suis venue à Sandaga pour acheter des fournitures et des habits pour mes enfants. J’ai déjà acheté des habits, il ne me restait que des fournitures. Nous avons dépensé beaucoup d’argent. Nous jugeons les prix élevés. Mais on est obligé d’y acheter » se résigne-t-elle

 

Son sachet bien protégé, madame Ndiaye presse le pas aussi. Mais elle répond à notre sollicitation. Ce, pour insister sur la hausse des prix. « J’achète pour mes neveux, signale-t-elle. Les deux enfants de mon frère. Le budget, c’est à mourir de rire. On fait avec les moyens du bord. Les prix ont augmenté. » ajoute-t-elle

 

Trouvé assis devant un étal de fournitures, en face, un vendeur du nom Dame Samb qui selon lui « les clients viennent normalement. Depuis l’ouverture des classes, nous nous frottons bien les mains. Je peux dire pour le moment nous n’avons pas de problème. Vous êtes venus un dimanche raison pour laquelle vous n’avez trouvé assez de monde mais peut-être d’ici quelques heures vous aurez trouvé beaucoup de clients »

 

Poursuivant, il ajoute que « les livres au programme sont très prisés par les clients. Auparavant, les sénégalais ne se rendaient pas compte que les parterres font des échanges de livres mais aujourd’hui ils comprennent cette pratique. Ils peuvent échanger ici des livres en ajoutant une petite somme. Et ça devient moins cher » confie-t-il

 

Une pratique bien appréciée par ce vieux. Ngour Séne est passé voir pour acheter des nouveaux livres pour ses enfants. Vêtu d’un équipement sportif, ce parent d’élève soutient que « je viens juste du terrain, j’étais à l’entraînement et je suis passé pour voir les fournitures scolaires. Et d’habitude j’échange des livres ici. Si ma fille passe en classe Supérieur je donne l’ensemble de ses livres aux nécessiteux. Disons que les prix sont un peu salés mais les études n’ont pas de prix. » a-t-il expliqué

Les parents d’élèves rencontrés à Sandaga n’ont pas manqué l’occasion de solliciter une aide ou une subvention du gouvernement, ou tout simplement une régularisation des prix.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page