Communiqué de presse du GIE pari lutte et Parilamb suite à la réaction du directeur général de la l’ onase

Communiqué de presse
Suite à la réaction du DG actuel de la Lonase désapprouvant la condamnation de sa structure par le tribunal de commerce, le GIE Parilutte & Parilamb apporte les précisions suivantes :
À l’origine, le GIE avait demandé l’autorisation d’ériger la lutte en support de loterie à l’image du football, support du Parifoot.
L’objectif indiqué est de promouvoir notre sport national à travers l’organisation régulière de paris sur les combats de lutte. Il s’agit aussi, de promouvoir les jeunes lutteurs pour que ceux-ci émergent en leur apportant des ressources pour y parvenir. Il s’agit en outre, d’apporter aux écuries et aux vieux lutteurs, lorsqu’ils sont malades et qu’ils n’ont plus de ressources, l’assistance dont ils ont besoin.
Enfin, il s’agit de créer des ressources pour les parties, l’État, le CNG et de créer 3500 emplois directs et indirects.
La Lonase avait exigé entre autres, la preuve de la rentabilité du projet par un document scientifique notamment un business plan, la preuve que le projet intéresse les populations par un document d’enquête nationale et de conclure un contrat avec le CNG, qui a le monopole de la gestion de la lutte.
Lorsque les documents exigés ont été produits, la Lonase avait décidé de ne pas autoriser, mais d’entrer en partenariat avec le GIE, suivant le système de partage du « sharing » à 50 % pour chaque partie.
C’est ainsi que le contrat avait été signé, le 20 janvier 2020, lorsque par courrier, le CNG avait fait savoir à la Lonase, son accord pour le projet. Un contrat avait alors été signé avec le CNG.
Le contrat avec la Lonase désigne GI Games comme partenaire technique et prévoit sa rémunération sur les recettes. Celui-ci devrait entre autres, créer un site internet, une application mobile, un code USSD et enregistrer les données dans les terminaux de jeux : le règlement du jeu, le système du jeu et la répartition des gains, etc. Sans cela le projet ne pouvait démarrer.
En outre, pour le lancement du projet, une campagne de marketing qui vise à faire connaître cette loterie devrait être organisée après que les parties aient « déterminé et réglé d’un commun accord », les charges de cette opération, telle que stipulées par le contrat.
Entre-temps, le DG de la Lonase avait été remplacé par Monsieur LAT DIOP. Ce dernier avait systématiquement refusé d’écrire au partenaire technique, pour enregistrer les données du jeu, afin de démarrer la loterie sportive.
Le Président du GIE avait écrit au partenaire GI Games pour cet enregistrement. Ce dernier avait répondu qu’il était prêt à faire cela, à la seule condition que la Lonase le lui demande conformément au contrat qui le lie déjà à elle.
Nous avons écrit à la Lonase avec une copie de la réponse du partenaire technique. Le nouveau DG nommé ci-dessus, n’avait jamais répondu, malgré plusieurs relances. Le GIE avait aussi écrit à la Lonase, pour organiser une réunion avec la direction du marketing, comme l’avait suggéré par lettre, l’ancien DG de la Lonase, conformément au contrat, pour déterminer les charges de cette opération que le GIE voulait préfinancer. En effet, le contrat stipule que : « les parties déterminent et règlent d’un commun accord, les charges de marketing ».
Le DG de la Lonase d’alors, Monsieur Lat DIOP avait refusé de répondre. Plusieurs tentatives ont été vaines. Monsieur Lat Diop n’a pas hésité à dire au téléphone « tant que je serai DG de la Lonase, votre projet ne se réalisera pas, car je ne l’aime pas et je n’ai pas confiance ».
Toutes les études menées ont montré que chaque partie devrait percevoir un milliard de FCFA par combat hebdomadaire. Il convient d’imaginer le manque à gagner subi par le GIE pendant 5 ans d’inactivité imposée par la Lonase.
La procédure dirigée contre la Lonase n’est donc pas abusive, contrairement aux affirmations du DG actuel, car le GIE n’a pas eu d’autre solution que de saisir la justice, après énormément de dépenses effectuées.
Dakar, le 17-02-2025 Le Président