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Accusations de Birame Souleye Diop contre Macky Sall : Indigne d’un député du peuple !

Les propos de Birame Soulèye DIOP sont indignes d’un numéro 2 d’un des partis politiques les plus populaires du Sénégal réputé vitrine de la démocratie en Afrique, et d’un président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, opposition majoritaire. S’exprimant lors de la conférence de presse de ladite coalition, celui qui serait censé être le candidat de Pastef à la prochaine présidentielle au cas où son leader SONKO serait disqualifié, a commis une grosse bourde dans sa communication. « J’avertis les candidats de l’Apr. évitez de manger chez lui et de boire son eau car il est capable de vous empoisonner…et de dire comme nous n’avons pas de candidat je reviens (en faisant du Ouattara) », a déclaré Birame Souleye Diop faisant allusion à Amadou Bâ, Aly Ngouille Ndiaye et à tous ceux qui ont été cités pour la succession du président de la République qui a annoncé sa non-candidature aux élections de février 2024. Ces propos graves aux dégâts collatéraux qui pourraient entraîner une crise diplomatique entre deux pays amis (Côte d’ivoire et Sénégal) révèle d’une vraie ignorance des règles de communication politique. Comment un député incarnant dans une certaine mesure une institution, peut-il faire des accusations aussi gratuites, graves et fallacieuses à l’endroit de la première institution du pays, le Président de la République ? Il est vrai que c’est une épreuve difficile que de faire la part des choses entre le Président de la République Macky SALL et le président de l’Alliance pour la République, Macky SALL. Il faut un vrai sens du discernement. Et le député, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi et numéro 2 de Pastef, Birame Soulèye DIOP n’en a pas fait montre. Pourquoi ? Parce qu’il jouit d’une immunité parlementaire ? Non ! Cette mesure d’ordre publique ne peut en aucune manière justifier de telles accusations à l’endroit du Président de la République. Le député doit agir en tout temps et en toute circonstance dans la responsabilité. La loi protège, certes, la liberté d’action et d’expression d’un député. Il s’agit de garantir qu’un député ne saurait être inquiété pour les opinions exprimées dans le cadre de son mandat. Loin d’être un privilège, c’est une mesure d’ordre public instituée dans l’intérêt du fonctionnement de la démocratie. Cette disposition autorise-t-elle le député à tenir des propos injurieux ou diffamatoires sans être inquiété ? Non ! D’abord, l’irresponsabilité ne vaut que pour les écrits liés à l’exercice de ses fonctions (rapports parlementaires, propositions de loi, amendements, questions écrites), les votes et les interventions faites dans l’exercice de ses fonctions (en séance publique, en commission ou dans le cadre d’autres instances de l’Assemblée. Un député doit être libre de s’exprimer dans l’enceinte de l’Assemblée ou de déposer des documents parlementaires sans avoir à craindre d’être poursuivi en justice. Toutefois, s’il se laisse aller, en dehors de son activité parlementaire, au cours d’une réunion publique ou dans les médias, à des déclarations injurieuses ou diffamatoires, il peut être poursuivi devant les tribunaux comme n’importe quel autre justiciable. D’où la convocation du député Birame Souleye DIOP à la Sûreté Urbaine ce mercredi.

Par AKC

 

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