Actualités

Leadership en matière des droits de l’homme : le haut-commissaire aux droits félicite…le Sénégal

Selon le Haut-Commissaire qui s’exprimait dans le cadre de l’Ouverture solennelle de la 53e session du Conseil des Droits de l’Homme : « Contrairement à de nombreux États plus riches, le Sénégal a ratifié tous les principaux traités relatifs aux droits de l’homme et est également parfaitement à jour de toutes les obligations de déclaration. Même si j’ai récemment noté des inquiétudes, il est important de reconnaître qu’il s’agit d’un pays qui a une longue tradition de coopération positive ». Cette position de l’Organe suprême des Nations unies chargé des Droits de l’Homme confirme l’attachement du Gouvernement du Sénégal à cette question, dans un esprit de transparence et de collaboration ainsi que sa volonté de consolider sa tradition de pays respectueux des Droits humains, dans le cadre de la légalité internationale et des lois et règlements nationaux » indique un communiqué de presse du ministère des Affaires étrangères. Pourtant le 13 juin dernier, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme Seif Magango dénonçait la situation en vigueur au Sénégal suite aux événements du 01 juin. « Nous sommes profondément préoccupés par l’évolution de la situation des droits de l’homme au Sénégal ces dernières semaines, où au moins 16 personnes ont été tuées, 350 blessées et plus de 500 arrêtées lors de trois jours de manifestations, entre le 1er et le 3 juin. L’utilisation d’armes à feu par les forces de sécurité lors de manifestations constitue un sombre précédent pour le Sénégal. Nous notons que les autorités ont ouvert des enquêtes et nous leur demandons de veiller à ce que celles-ci soient rapides, indépendantes et approfondies, et qu’elles amènent toutes les personnes trouvées responsables d’un usage de la force injustifié ou disproportionné, à rendre compte de leurs actes, quels que soient leur statut et leur affiliation politique. Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme offre son assistance à cet égard »

. Ce dernier ajoutait qu’« il est de la responsabilité première des autorités sénégalaises de préserver les traditions démocratiques et l’État de droit en garantissant les droits à la liberté de réunion pacifique et d’expression, ainsi que le droit à l’information en veillant à ce que les journalistes puissent exercer leur profession librement et en toute sécurité, en particulier à l’approche de l’élection présidentielle de 2024. Nous réaffirmons la volonté du Haut-Commissariat de continuer à travailler avec le gouvernement sénégalais, la société civile et d’autres partenaires pour renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le pays ».

Afficher plus

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page